Publié dans Economie

Marché africain - Le « Vita Malagasy » très recherché mais…

Publié le mercredi, 07 juillet 2021

La Commission de l’océan Indien, le COMESA ou le marché commun de l'Afrique orientale et australe mais aussi la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). Les opportunités sur le marché africain sont nombreuses pour Madagascar. « Sauf que nous sommes encore loin de connaître le marché africain actuellement. 

Nous ne connaissons ni leurs besoins ni les normes imposées par le marché. Pourtant, les produits « Vita Malagasy » sont très recherchés par nos partenaires africains, et ils doivent passer par des intermédiaires pour pouvoir s’en procurer, alors que cela peut se faire facilement à travers le COMESA. Les opérateurs malagasy doivent alors bien se préparer afin de fournir des produits adaptés au marché », soutient Lantosoa Rakotomalala, ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, hier au Centell Antanimena, en marge du lancement du programme régional de compétitivité des entreprises et d’accès aux marchés (RECAMP). Ce programme vise en effet à mieux faire comprendre aux entrepreneurs, et principalement les femmes, l’intégration économique régionale notamment dans la région COMESA.

Pour améliorer la compétitivité de leurs entreprises sur le marché et accroître leur rôle dans la participation aux chaînes de valeur durables, elles devront donc approfondir leurs connaissances sur l’accès aux marchés et financements, ainsi que l’internationalisation des entreprises. Une éducation financière leur sera alors fournie. « Madagascar doit se préparer aujourd’hui à produire davantage afin de répondre aux besoins des consommateurs tant au niveau national que régional. Tout part alors de l’agriculture, en passant par l’industrialisation avant d’arriver à la commercialisation. Nous devons nous doter d’un tissu industriel fort, compétitif mais surtout répondant aux normes internationales », rajoute la ministre. « Le renforcement des capacités des femmes entrepreneures contribuera au développement des entreprises qu’elles dirigent. C’est un investissement sur le long terme qui favorisera une extension des marchés et par conséquent l’amélioration des revenus », renchérit Fanja Razakaboana, président du Groupement de Femmes Entrepreneures de Madagascar(GFEM) et membre de la Fédération des associations nationales des femmes entrepreneures du COMESA (COMFWB).

Une trentaine de femmes issues de six régions de la Grande île participent donc à cette première édition du programme « RECAMP ».  Des certificats seront distribués à la fin de la formation.

Rova Randria

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Editorial

  • Conscience éthique
    Perle rare. Trésor caché. L’homme est toujours à la recherche d’objet rare, invisible ou caché. Seuls les fortunés de ce monde sont capables, quel que soit le coût, de s’acquérir de ces objets d’art ou de culture rares voire rarissimes. La droiture, la probité, l’intégrité et l’honnêteté font partie de ces « objets rares » que l’homme cherche désespérément à acquérir. Madagasikara figure parmi nombre de pays qui ambitionnent formellement à dompter la corruption en particulier, et l’impunité en général. A ce titre, le pays dispose d’un ensemble de dispositifs de lois soutenus par une armada d’entités de lutte, allant du Comité de la Sauvegarde de l’Intégrité (CSI) au Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO), Parquet Anti-corruption (PAC) en passant par le « Sampan-draharaha malagasy miady amin’ny famotsiam-bola » (SAMIFIN) à l’Agence de recouvrement des Avoirs illicites (ARAI), etc. Le tout sous la bannière d’une Nouvelle stratégie de lutte contre la corruption…

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